Pour une intervention précoce et efficace contre l'autisme, le sens du toucher est primordial.
Il est possible d'appliquer une intervention efficace dans le cadre d'un diagnostic d'autisme, et ce dès le plus jeune âge.
L'autisme est un désordre du système tactile et du système nerveux cérébral. L'autisme est un trouble envahissant du développement qui se manifeste notamment par des difficultés à établir des interactions sociales et à communiquer. Il apparaît dans la petite enfance et persiste à l'âge adulte.
Selon le dernier rapport publié début janvier 2018 par les U.S. National Institutes of Health (NIH), désormais 1 enfant sur 41 est diagnostiqué autiste aux Etats-Unis - Dr. Wei Bao, épidémiologiste à l’Université de l’Iowa - soit 2,41% des enfants américains.
Les dérégulations tactiles et autres troubles sensoriels sont omniprésents. Le comportement est anormal. A l'âge de trois ans, les enfants touchés par l'autisme ont déjà pris du retard tant au niveau du développement social que linguistique. Ils n'ont pas la capacité de réguler leur comportement face aux demandes sociales, ni la capacité de décoder les codes sociaux. Bien que beaucoup de ces enfants apprennent à parler, l'inadaptabilité sociale reste et le retard s'installe.
Le sens du toucher est une clé importante pour le traitement de l'autisme
Jusqu’à présent, on ne savait pas ce qui bloquait le développement social des enfants avec autisme. Maintenant, de nouvelles recherches scientifiques montrent que le retard social dans l'autisme est directement lié aux problèmes du toucher:
Les enfants ne touchent pas certaines parties de leur corps, ils sont en challenge permanent avec leur corps et leurs sens. Ils sont confus, ont du mal à fonctionner et finalement, les parents ne peuvent plus les toucher.
Un contact léger sur certaines zones peut être perçu de manière très douloureuse, tandis que les réactions à la douleur et à la température sont anormales.
Il y a deux aspects dans le domaine de l'autisme sur lesquels les recherches de l'institut QSTI ont contribué :
L'autisme et le toucher affectif
Les enfants atteints d'autisme se distinguent par un manque d'intérêt pour le toucher affectif. Ils ont tendance à ne pas le chercher allant même à l'éviter activement.
Le toucher affectif est le "massage-caresse" : effleurement très léger du visage et de la tête du bébé. Au lieu de ressentir cela de manière plaisante et réconfortante, ces effleurements sont inconfortables pour l'enfant autiste.
Ce comportement atypique est dû à la perte de petites fibres nerveuses sensorielles qui induisent habituellement le toucher agréable : fibres connues sous le nom de fibres C-tactiles. Ces fibres sont impliquées dans le bien-être, la détente et l'apaisement des jeunes enfants, et dans la relation sociale.
A l'automne 2015, nous avons effectué une étude préliminaire par biopsies afin de voir s'il était possible d'identifier l'origine des problèmes du toucher dans l'autisme. Les résultats chez les quatre premiers enfants ont montré une perte de 50% des minuscules fibres sensorielles qui permettent la sensation agréable du toucher. Ceci nous explique pourquoi ces enfants n'étaient pas intéressés par le toucher affectif et pourquoi il leur était inconfortable.
Pour cette raison, notre programme "massage QST" fonctionne pour ces enfants : c'est un programme quotidien de stimulation tactile. Ce programme stimule précisément la repousse et la croissance de ces petites fibres nerveuses. Nos résultats sur deux ans nous montrent que, après ces deux ans de traitement journalier, les enfants retrouvent 100% de normalisation du sens du toucher.
L'évitement du toucher interfère avec l'auto-régulation précoce
Notre recherche démontre que les problèmes du toucher sont directement responsables des retards de développement et des problèmes d'autorégulation chez l'enfant avec autisme. Sans pouvoir répondre de manière normée au toucher, l'enfant -et ce dès le plus jeune âge- ne peut atteindre les compétences initiales de régulation, bases indispensables au reste de son développement.
De ce fait, les étapes d'autorégulation de la première année de vie de l'enfant sont déjà globalement retardées.
Les quatre premiers jalons de l'autorégulation chez le jeune enfant sont :
Des retards dans ces quatre étapes expliquent plusieurs des symptômes physiques et comportementaux dont les jeunes enfants avec autisme souffrent, sur la base d'un sens anormal et défectueux du toucher, :
Les problèmes de toucher et de capacité à l'autorégulation préparent le terrain à l'autisme
Encore plus important, les retards dans la mise en place des jalons menant à l'autorégulation de la première année de vie de l'enfant, expliquent les retards de compétences de deuxième et troisième année, retards qui deviennent dès lors très évidents dans sa troisième année de vie. C'est dans la troisième année de l'enfant, quand l'autorégulation sociale et comportementale n'est pas présente, que se fait le diagnostic d'autisme.. Avec le retard qui s'est instauré dans les étapes de mise en place de l'autorégulation pendant la première année, puis, le retard langagier qui s'est installé pendant la seconde année, l'enfant n'a alors aucune fondation sur laquelle s'appuyer pour pouvoir développer les jalons sociaux et comportementaux durant la troisième année.
Heureusement cette situation est réversible. Quand le problème du sens du toucher est traité, les jalons d'autorégulation de la première année de vie peuvent être établis, le langage et le comportement peuvent s'améliorer et le développement social trouvent des bases sur lesquelles s'appuyer.
Une intervention précoce et efficace de l'autisme normalise le sens du toucher
La dernière recherche du Dr. Silva démontre que lorsque les enfants autistes reçoivent un traitement de massage de médecine chinoise, les désordres du toucher se normalisent avec succès. Puis, à mesure que le sens du toucher se régule, les fonctions des autres sens s'améliorent également, ainsi que les fonctions d'autorégulation :
La recherche montre que tous les enfants atteints d'autisme, indépendamment de la sévérité de l'autisme et du niveau de développement du langage, vont tirer profit des bienfaits du massage Qigong QST.
Contrairement aux programmes comportementaux mis en place pour les enfants avec autisme tels que l'ABA (Applied Behavioral Analysis), qui sont plus efficaces chez les enfants ayant un langage, le massage QST pour l'autisme agit via le sens du toucher et ne nécessite pas forcément la présence du langage. En tant que tel, c'est l'un des rare traitement en soutien à l'autisme axé sur l'amélioration des compétences chez tous les enfants indépendamment du degré de l'autisme ou de la capacité langagière.
L'autisme est un désordre du système tactile et du système nerveux cérébral. L'autisme est un trouble envahissant du développement qui se manifeste notamment par des difficultés à établir des interactions sociales et à communiquer. Il apparaît dans la petite enfance et persiste à l'âge adulte.
Selon le dernier rapport publié début janvier 2018 par les U.S. National Institutes of Health (NIH), désormais 1 enfant sur 41 est diagnostiqué autiste aux Etats-Unis - Dr. Wei Bao, épidémiologiste à l’Université de l’Iowa - soit 2,41% des enfants américains.
Les dérégulations tactiles et autres troubles sensoriels sont omniprésents. Le comportement est anormal. A l'âge de trois ans, les enfants touchés par l'autisme ont déjà pris du retard tant au niveau du développement social que linguistique. Ils n'ont pas la capacité de réguler leur comportement face aux demandes sociales, ni la capacité de décoder les codes sociaux. Bien que beaucoup de ces enfants apprennent à parler, l'inadaptabilité sociale reste et le retard s'installe.
Le sens du toucher est une clé importante pour le traitement de l'autisme
Jusqu’à présent, on ne savait pas ce qui bloquait le développement social des enfants avec autisme. Maintenant, de nouvelles recherches scientifiques montrent que le retard social dans l'autisme est directement lié aux problèmes du toucher:
Les enfants ne touchent pas certaines parties de leur corps, ils sont en challenge permanent avec leur corps et leurs sens. Ils sont confus, ont du mal à fonctionner et finalement, les parents ne peuvent plus les toucher.
Un contact léger sur certaines zones peut être perçu de manière très douloureuse, tandis que les réactions à la douleur et à la température sont anormales.
Il y a deux aspects dans le domaine de l'autisme sur lesquels les recherches de l'institut QSTI ont contribué :
- Les enfants autistes ne peuvent pas ressentir le toucher comme une expérience calmante ou plaisante.
- Sans cette capacité, le toucher -véritable nourriture de la peau du bébé- habituellement utilisé par les parents pour aider leur enfant à développer leur capacité à s’autoréguler ne peut pas fonctionner.
L'autisme et le toucher affectif
Les enfants atteints d'autisme se distinguent par un manque d'intérêt pour le toucher affectif. Ils ont tendance à ne pas le chercher allant même à l'éviter activement.
Le toucher affectif est le "massage-caresse" : effleurement très léger du visage et de la tête du bébé. Au lieu de ressentir cela de manière plaisante et réconfortante, ces effleurements sont inconfortables pour l'enfant autiste.
Ce comportement atypique est dû à la perte de petites fibres nerveuses sensorielles qui induisent habituellement le toucher agréable : fibres connues sous le nom de fibres C-tactiles. Ces fibres sont impliquées dans le bien-être, la détente et l'apaisement des jeunes enfants, et dans la relation sociale.
A l'automne 2015, nous avons effectué une étude préliminaire par biopsies afin de voir s'il était possible d'identifier l'origine des problèmes du toucher dans l'autisme. Les résultats chez les quatre premiers enfants ont montré une perte de 50% des minuscules fibres sensorielles qui permettent la sensation agréable du toucher. Ceci nous explique pourquoi ces enfants n'étaient pas intéressés par le toucher affectif et pourquoi il leur était inconfortable.
Pour cette raison, notre programme "massage QST" fonctionne pour ces enfants : c'est un programme quotidien de stimulation tactile. Ce programme stimule précisément la repousse et la croissance de ces petites fibres nerveuses. Nos résultats sur deux ans nous montrent que, après ces deux ans de traitement journalier, les enfants retrouvent 100% de normalisation du sens du toucher.
L'évitement du toucher interfère avec l'auto-régulation précoce
Notre recherche démontre que les problèmes du toucher sont directement responsables des retards de développement et des problèmes d'autorégulation chez l'enfant avec autisme. Sans pouvoir répondre de manière normée au toucher, l'enfant -et ce dès le plus jeune âge- ne peut atteindre les compétences initiales de régulation, bases indispensables au reste de son développement.
De ce fait, les étapes d'autorégulation de la première année de vie de l'enfant sont déjà globalement retardées.
Les quatre premiers jalons de l'autorégulation chez le jeune enfant sont :
- La capacité à réguler l'orientation et l'attention : regarder, écouter et prêter attention au visage de ses parents. C'est ce qui rend possible la prise de conscience sociale et l'acquisition précoce du langage.
- La capacité à se calmer.
- La capacité à profiter d'un cycle régulier veille-sommeil.
- La capacité à bénéficier d'un bon appétit, d'une bonne digestion et d'une élimination régulière.
Des retards dans ces quatre étapes expliquent plusieurs des symptômes physiques et comportementaux dont les jeunes enfants avec autisme souffrent, sur la base d'un sens anormal et défectueux du toucher, :
- l'évitement du contact visuel,
- le retard social
- le retard langagier.
- les crises de colère,
- les difficultés à gérer les transitions,
- les difficultés digestives et,
- les troubles de sommeil.
Les problèmes de toucher et de capacité à l'autorégulation préparent le terrain à l'autisme
Encore plus important, les retards dans la mise en place des jalons menant à l'autorégulation de la première année de vie de l'enfant, expliquent les retards de compétences de deuxième et troisième année, retards qui deviennent dès lors très évidents dans sa troisième année de vie. C'est dans la troisième année de l'enfant, quand l'autorégulation sociale et comportementale n'est pas présente, que se fait le diagnostic d'autisme.. Avec le retard qui s'est instauré dans les étapes de mise en place de l'autorégulation pendant la première année, puis, le retard langagier qui s'est installé pendant la seconde année, l'enfant n'a alors aucune fondation sur laquelle s'appuyer pour pouvoir développer les jalons sociaux et comportementaux durant la troisième année.
Heureusement cette situation est réversible. Quand le problème du sens du toucher est traité, les jalons d'autorégulation de la première année de vie peuvent être établis, le langage et le comportement peuvent s'améliorer et le développement social trouvent des bases sur lesquelles s'appuyer.
Une intervention précoce et efficace de l'autisme normalise le sens du toucher
La dernière recherche du Dr. Silva démontre que lorsque les enfants autistes reçoivent un traitement de massage de médecine chinoise, les désordres du toucher se normalisent avec succès. Puis, à mesure que le sens du toucher se régule, les fonctions des autres sens s'améliorent également, ainsi que les fonctions d'autorégulation :
- l'enfant s'oriente plus facilement.
- sa capacité d'attention se développe.
- il apprend de son entourage social.
- le comportement s'améliore.
- le lien social et le développement langagier sont boostés.
- la sévérité de l'autisme diminue.
La recherche montre que tous les enfants atteints d'autisme, indépendamment de la sévérité de l'autisme et du niveau de développement du langage, vont tirer profit des bienfaits du massage Qigong QST.
Contrairement aux programmes comportementaux mis en place pour les enfants avec autisme tels que l'ABA (Applied Behavioral Analysis), qui sont plus efficaces chez les enfants ayant un langage, le massage QST pour l'autisme agit via le sens du toucher et ne nécessite pas forcément la présence du langage. En tant que tel, c'est l'un des rare traitement en soutien à l'autisme axé sur l'amélioration des compétences chez tous les enfants indépendamment du degré de l'autisme ou de la capacité langagière.
